Bilan année 2011

Publié le par AnarkiA Rock

Bien, l'année 2012, je l'ai déjà vecue. 100, 200, 400 ou 1000fois dans ma tête. J'ai tort comme d'habitude, rien ne va être comme dans mon esprit. Car si j'avais pu me douter de cette année 2011, je l'aurai sans doute bien plus craint que l'imagerie 2012.

 

Je me remercie moi même d'avoir prit le temps de faire un autoportrait par mois, ce qui est relativement sympa en définitive. Je vais essayer de résumer l'année 2011, en priant pour que ces 15prochains jours ne boulversent pas toute ma vie, mais se finissent en douceur.

 

On pourra dire que ça aura mal commencé. Le 1er janvier 2011, je le passais, à 3h du matin, dans la mediterannée, en culotte, une bouteille de cristaline remplie de vodka à la main. Je me souviens que je me suis dis "on ne vit que tout superficiellement, imprègne toi de ces moments", je revois la mer noire comme de l'encre, des silhouettes sur la plages, un ciel étoillé qui tourbillonnait autour de moi, un vague trou noir après une douche...Voilà comment à commencé l'année. J'aurai peut être du m'abstenir. Je me suis jurée cette année, de passer mon reveillons sobre car je serais enceinte. Et bien figurez vous que jamais je n'aurai pensé fin 2010, après 2mois d'arrêt de pillule, n'être toujours pas pleine en décembre 2011. Inch Allah.

 

Je n'ai pas envie de faire le classique pour et contre car je crois que ce serait nettement déséquilibré.

Alors essayons une chronologie hasardeuse, en nombres, chiffres, mois...

 

En début d'année, je me suis battue contre mon corps, alternant des cycles de plus de 40jours avec des douleurs dorsale me menant proche de l'évanouissement. J'ai décidé d'arrêter le modelling, tout en apprivoisant mon nouvel appareil photo. Nous sommes allés à Metz pour la dernière fois en Avril, le moment ou Alex découvrait qu'il avait été embauché jusqu'en décembre. Bonne nouvelle donc. Je n'ai pas le souvenir que le début d'année ai été particulièrement complexe, jusqu'en juin je dirai...Avant cela ma mère avait organisé une fête mémorable ou j'ai pu faire mon premier vrai cliché de "bonne photographe", un jump que je n'oublierai pas de ci tôt. Ainsi qu'une sieste au milieu des alpilles, mon carlin dans les bras à regarder la cime des arbres, un vrai bien être, c'était en mai. J'ai couvert en juin, un défilé à la japan expo en tant que photographe, ou le titre "photographe de presse" m'a gentillement été remis, je crois que c'est a peu près à ce moment là ou j'ai décidé que la photo serait ma vie, même si j'avais créé mon entreprise en novembre 2010. J'ai également "fêté" le 17juin, les 4ans du décès de mon père, les 1an de notre arrivée dans le sud, le 2 juillet.

 

Ma mère a rencontré son nouveau mec en juillet egalement, et nous sommes parties en Corse en Aout, après mon premier mariage de couvert. Certainement les plus beaux souvenirs de mon année, car loin, loin de tout, de tous. Même si rester collée à ma ère 24h/24 n'était pas forcément toujours facile, j'ai découvert une île qui à largement fait battre mon coeur. J'ai pris le ferry pour la première fois...Au retour de la corse tout s'est accelléré.

 

J'ai passé le permis, après avoir loupé le code une première fois, un succès fulgurant, j'ai pu conduire à partir du 17 septembre, avec ma propre voiture, une C1.

 

Le 29 septembre, jour de mes 20ans, j'ai passé un entretiens d'embauche, que j'ai reussi le jour même. Embauchée pour travailler en maternité, en tant que photographe. Nous avons fait une jolie fête d'anniversaire. J'ai réalisé en Octobre le shooting photo qui a tout fait basculer, m'a propulsée là ou je ne pensais pas aller.

 

En novembre, le 4, j'ai déposé ma chienne Estia chez le veterinaire pour une infection de l'uterus. Elle est morte le jour même d'un arrêt cardiaque. Je me souviendrai toute ma vie de la voix du veto dans mon répondeur, de la violence de mes coups contre mon volent lors qu'il m'a annoncé que c'était fini. J'ai vecu la plus grande des injustices, j'ai perdu mon coeur.

 

Le 10 décembre, je répendais ses cendres dans les Alpilles là ou quelques mois plus tôt nous avions fait la sieste, l'une contre l'autre. Juste avant, j'ai adopté un chat, qui ne fait que dormir et me donne encore plus envie de faire revivre Estia, voir d'acheter un autre chien.

 

 

L'année a été faite de trop de choses...

Même si j'ai énormément progressé en photo, je suis devenue une professionnelle accomplie, j'ai décroché un poste responsable me permettant de gagner ma vie, je n'ai fais qu'aller de l'avant dans mon boulot. J'ai fais la connaissances de nouvelles modèles, de gens charmants, beaux, talentueux, horriblement creux et dénués de sens.

 

Cette année, j'ai eu le permis, j'ai largement progressé dans ma thérapie, mes phobies sont presque gueries, je suis infiniment plus rationnelle.

 

Néanmoins, j'ai encore passé l'une des pires années de ma vie. Car je ne sais pas accepter d'être si bas en photo, mais surtout, je deteste la manière dont les choses ont tournées. Il aurait certainement mieux fallu que je ne sois pas embauchée pour tout un tas de raison m'étant propre. Depuis l'été, je fais que descendre aux enfers. Comme je le disais sur ce même blog, ma vie me semble si creuse...

Cette année à manqué d'amour. Parental, de couple, d'amitié. Aucun ami sincère sur lequel m'appuyer, rare ont été les gens à comprendre rééllement ma détresse suite à la mort d'Estia, et si j'essaie de faire tout mon possible pour ranimer mon couple, je me suis sentie, seule, si seule. Toute ma vie a été boulversée sur quelques mois, et ce ne sont ici que les grands événements, je ne parle pas des echecs à succèssion chaque mois à l'arrivée des règles, je ne parle pas de ce buisson m'ayant laissé des cicatrices tout au long du bras, je ne parle pas de cette intoxication alimentaire ayant faillis me faire mourir en quelques heures, ni des diverses fuites dans l'appartement, de la perte de notre deuxième voiture, de tout ce que nous avons cassé et du remplacer.

 

Cette année j'ai lu 30 livres, et je dois dire qu'avec la bouffe, ce fut mon reconfort absolu, en particulier depuis la mort de la chienne.


Alors si l'année n'a pas été si désatreuses, même les bons événements me font horriblement souffrir, car forcés par l'entourage, ils ne sont pas de mes choix. L'attitude des autres a été ma guerre, ma destruction tout au long de l'année. De toujours me depressier, le harcellement moral pendant la conduite par exemple, à la pression engagée avant mon entretien d'embauche. Je n'ai plus eu l'impression d'avoir la moindre emprise sur ma vie, juste la pour subir les événements sans avoir le pouvoir d'en changer. Ma meilleure amie a disparue dans la nature, et j'ai su que pour un joli nombre, des femmes nottament, ne voulant pas d'enfants, des hommes, ne comprennant pas l'amour de l'homme à l'animal, il n'était pas grave de perdre un chien, de ne pas reussir à tomber enceinte.

 

Estia a été la goutte d'eau car la seule "chose" au monde que j'avais reellement choisi, qui venait le matin me dire bonjour et me faire comprendre que j'existais. J'ai pensé à me foutre en l'air un nombre incalculable de fois, et la majorité du temps, je le passe ne compagnie d'une tasse de thé, à regarder dehors, en me disant qu'il faut absolument que je reprenne ma vie en main.

 

En cette fin d'année, ces 15jours encore avant 2012, LA date, Mylène Farmer m'a fait cadeau de sa beauté, apparaissant si similaire à l'un de mes rêves, je vais passer si Dieu le veut, Noël au calme avec mon homme, m'ayant fait comprendre qu'il refusait de se faire appeller "conjoint", et ma mère, qui elle, a eu une année formidable, dont je suis profondement heureuse. Je passerai nouvel an, seule, je pense, me bourrant la gueule, ou pas, j'aurai juste aimé serrer Estia dans mes bras et que tous le monde me foute la paix.

 

Pour l'année prochaine, ce que je souhaite, tout simplement progresser encore dans mon métier, mon seul reel moteur. Je ne veux rien demander de plus, ni bébé, ni mariage, ni chien, juste mes photos, puisque le reste, m'est refusé. Je pense prendre plus soin de moi, vivre les jours, juste au jour le jour, ce qu'il y a de plus intelligent à faire. Arrêter de me projeter, d'attendre de l'autre, ce qu'il ne veut pas me donner, et essayer de ne pas subir, mais d'accepter.

 

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